les mots de notre parrain

Chez les rugbymen, il s'agit de mettre le feu. Chez les pompiers, ils s' agit de l'éteindre. La différence n'est pourtant qu'apparente : à
chaque fois il faut être animé de la même volonté farouche de vaincre les joueurs d'en face ou les éléments déchaînés. C'est comme dans la vie sociale : ne jamais s'en laisser compter, ne jamais  considérer qu'un match est perdu tant que le coup de sifflet n'est pas donné même si l'adversaire est plus fort, ne jamais considérer qu'une petite entreprise doit plier devant les grandes et qu'un petit ailier ne peut
pas "sécher" un grand deuxième ligne.

En tant que chef d'une petite entreprise cinématographique, c'est le code de vie que je me suis toujours donné:  ça m'a valu pas mal de
nuits blanches, beaucoup de combats et énormément de joies . De ces joies que l'on va chercher tout au fond de soi : les plus belles ! Ce code m'a guidé dans ma (petite) carrière de joueur puis dans mes fonctions d'éducateur et de dirigeant de club. Il n'y a décidément pas de différence entre le rugby, la vie et le beau métier des soldats du feu qui ont choisi de se mettre au service de la vie des autres.

ALAIN.